J'espère que vous n'aurez pas trop peur et sa changera un peu de vos lectures habituelle venait dans mon monde d'horreur
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Je ne vous dirait pas mon nom ni qui je suis ni où je vais. Si aujourd'hui je prends ma plume, c'est pour me libérer. Me libérer de cette peur qui me hante depuis des années, et pour faire éclater la vérité sur la mort de mes deux meilleures amies qui ont été bafouées. Si j'écris ces lignes c'est que je sais que mes jours sont comptés, dans quelques jours je vais mourir, je la sens déjà m'appeler, mais avant de partir il faut que je soulage ma conscience. Avant tout je demande pardon à ma famille, à mes amis et à la famille des personnes qui sont concernées, je leur demande pardon de ne pas tenir ma promesse, et je les supplie de me pardonner, je ne peux emporter ce secret avec moi dans la tombe, je me suis sacrifié depuis trop d'années et j'estime avoir le droit au repos et à la paix de l'âme.
C'était le soir d'Halloween, le 31 octobre 1999, ce soir là j'étais sorti avec mes deux meilleurs amies, Caroline et Elodie, nous avions été danser au village voisin, il devait être une heure du matin passé quand nous décidâmes de rentrer. Caroline et moi rions aux plaisanteries d'Elodie, pour arriver plus vite chez nous, nous avions emprunté le chemin des bois. Dans ces bois se trouvait une grande propriété abandonnée depuis plusieurs siècle, en plein centre de cette propriété se trouvait un château, le château datait du XVIème siècle, nous devions traverser son parc pour regagner la route qui nous ramenaient chez nous.
Lorsque nous avons pénétré dans le parc, nous étions à moitié mortes de rires plaisantant sur les légendes qui couraient sur le château, je me souviens que je m'étais arrêté quelques minutes pour reprendre ma respiration tellement que mes côtes me faisaient mal à force de rire. C'est à ce moment là qu'Elodie nous mit au défi de nous rendre jusqu'au château et de nous asseoir quelques minutes sur les marches près de la porte d'entrée, Elodie savait parfaitement que Caroline ainsi que moi-même nous avions une règle d'or, toujours relever les défis que l'on nous lançait. Respirant profondément et nous tenant par le bras pour ne pas tomber secouer par nos rires Caroline et moi nous allâmes jusqu'au marche et nous laissâmes tomber dessus secouées par la crise de fou rire, lançant un regard vers Elodie qui nous regardait avec un sourire je lui lançais :
-Allez Lolo s'est a toi de venir nous rejoindre.
-Ouais elle a raison ! S'exclama Caroline. Viens nous rejoindre.
-Allez les filles. Nous répondit Elodie mal à l'aise. Le jour va se lever et ma mère va me tuer !
-POULE MOUILLEE ! Avions nous hurlées morte de rire.
J'étais secouée par un fou rire incontrôlable, nous avions bus un peu, comme tous les jeunes, histoire de nous amuser, mais bien vite nous nous étions rendu compte que boire ne nous amusait à rien, nous nous étions rendu sur la piste de danse et avions dansées, une fois épuisées nous avions décidées de rentrer, mais à ce moment la fatigue s'était évanouie pour laissée place à l'amusement.
Poussant un soupir Elodie s'avança et vient s'asseoir à nos côtés, je ne pouvais m'empêchée de glousser devant la tête qu'elle faisait, Caroline, elle, riait à gorge déployée, il ne fallut que quelques secondes pour qu'Elodie se joint à nous et se mit à rire à gorge déployée. Mais nos rires se turent dans nos gorges quand nous entendîmes un étrange bruit, nous nous levâmes, nous nous rendîmes compte que c'était une sorte de plainte, nous échangeâmes un regard, je sentais mon euphorie disparaître pour laisser place à l'inquiétude, je ne pouvais expliquer pourquoi mais je sentais que nous devions partir. Me levant je murmurais aux filles que nous ferions mieux de partir, Caroline me regarda et posa sa main sur mon bras.
-Ce château est inhabité ?
-Oui, depuis près de deux siècles. Répondit Elodie en regardant les portes.
-Mais alors que sont ces bruits ? Demanda Caroline aussi existée que moi-même, terrorisée.
-Je ne sais pas. M'exclamais-je en tentant de m'éloigner. Et je ne veux pas savoir.
-Allons voir ! Déclara Elodie en montant les marches.
-Elodie, non ! Criai-je malgré moi.
Elodie s'était élancée avec une rapidité que je ne lui connaissais pas, elle monta les marches en quelques enjambés, quand elle arriva près de la porte elle posa une main sur la lourde poignet, Caroline qui s'était cramponnée à mon bras m'entraîna me faisant monter les marches malgré mon inquiétude et ma peur.
-Elodie ce n'est pas prudent. Murmurai-je d'une voix qui me sembla si différente de la mienne.
-Bande de poules mouillées. Ria t-elle comme une écolière.
Quand Elodie entra nous la suivîmes, tous les meubles de la salle de séjour étaient recouvrent de draps blancs, tout doucement nous entrâmes dans la pièce, lorsque nous fûmes toutes les trois entrées dans la pièce la porte se ferma d'un coup sec comme les crocs d'un piège a souris. Me précipitant vers la porte je tentais de l'ouvrir mais elle restait obstinément close.
-Qu'allons nous faire ? Demanda Elodie prise d'inquiétude.
-Tu vois je t'avais prévenu ! Hurlais-je malgré moi.
Alors que nous réfléchissions à une façon de sortie de la maison je m'approchais des fenêtres espèrent pouvoir en briser une, nous fûmes sortie de nos pensées par une voix mélodieuse.
-Puis-je vous aidez mesdemoiselles ?
Nous nous retournâmes toutes les trois en même temps devant nous se trouvait un jeune garçon, d'environ notre âge il avait les cheveux longs et noirs retenus par un ruban de soie bleu. Il portait une chemise blanche et une culotte noire, une de ces culottes que portaient les nobles avant la Révolution Française, il s'avança vers nous avec un sourire charmant dessiné sur ses lèvres.
-Puis-je savoir ce que vous faites ici ? Demanda t-il avec une grande douceur et un charme que je n'avais vu chez un garçon que dans les films comme Titanic, où le beau garçon était près à mourir pour sauver la vie de celle qu'il aimait.
-Désolé, nous avons entendu du bruit et nous sommes venu voir ce qui se passer car nous savons qu'il n'y a personne qui habite cette maison. Expliqua Caroline, charmée par ce bel Apollon qui venait se présenter à nous.
-Mais vous vous trompez mesdemoiselles. Ria t-il avec un rire léger. Avec mes parents vous venons de nous installer, voulez vous que je vous fasse visiter ?
-Oh c'est gentil mais...Commençais-je.
-Oui bien sur ! S'exclama Elodie.
-Elodie ! Criai-je furieuse.
-Suivez moi. Souria t-il sans faire attention a mes proclamations.
-Je préfère vous attendre ici. M'exclamais-je refusant de suivre ce garçon dans une maison qui me faisait penser à ces maisons de films d'horreur.
-Comme tu veux. Répondirent Caroline et Elodie en se tournant vers l'Apollon.
Je regardait mes amies partir avec ce garçon, en les attendant je décidait de m'asseoir en les attendant sur l'un des canapés, l'alcool que j'avais bu et la fatigue eurent raison de moi et en les attendant je me laissais gagner par le sommeil, quand je me réveillait, mon premier réflexe fût de regarder ma montre, une heure s'était écoulée depuis que mes amies étaient parties avec ce garçon.
Je commençais à être gagnée par l'inquiétude en ne voyant toujours pas mes amies revenir. A bout de patience je me levais et partais à leur recherche, je n'eu aucun mal a savoir qu'elle chemin elles avaient prit car les traces de leurs pas avaient laissées leur empruntes dans la poussière qui recouvrait le sol. Je regardait autour de moi, suivant les traces j'arrivais à une chambre, voyant qu'il n'y avait personne je commençait à reculer quand revenant vers la porte je me heurtais au bel Apollon.
-Que chercher vous ? Demanda t-il de sa voix mystérieuse.
-Mes amies, il se fait tard et nous devons rentées. Murmurais-je mal à l'aise.
-Mais elles sont parties il y a fort longtemps. Murmura t-il doucement.
-Oh, bon je vais partir moi aussi. Murmurais-je.
Je voulu sortir de la pièce mais il me retint par le bras, je sentis mon cœur battre la chamade, comme si un sixième sens me l'ordonnait, je voulais courir et sortir de cette maison au plus vite.
-Pourquoi êtes vous presser ? Demanda t-il en souriant.
Il mit ses bras autour de ma taille et m'embrassa, je posait mes mains sur sa poitrine et le repoussa doucement, je sentais que j'étais en danger, évitant son regard je murmurais :
-Il faut que je parte.
Je voulu lui échapper mais je me sentis plonger dans les ténèbres et je perdis connaissance.
Lorsque je me réveillait j'étais à allongée dans un lit l'hôpital, les médecins étaient autour de moi, une fois que je fus en état de parler, la police m'interrogea. Je leur racontait ce qui s'était passé puis mes parents entrèrent dans ma chambre. Quand je leur demandais où était Elodie et Caroline, ils m'apprirent qu'elles étaient mortes, je sentis mon sang se glacer dans mes veines, nous avions été toutes les trois violées, mais j'étais la seule à avoir survécue.
On nous avait retrouvés près de la route, nues, dans ma main était resté le ruban bleu de l'Apollon, après cette histoire mes parents m'interdirent de parler de quoi que ce soit. Je n'ais jamais pu oublier cette nuit qui hante encore mes rêves, je n'ai jamais oubliée ce jeune homme, mais je le sens toujours auprès de moi et je sais que quand je mourrais il sera là.
Voilà comment se termine la confession de cette jeune fille, j'ai retrouvée ce témoignage dans un vieux journal intime dans une brocante du village où la jeune fille avait vécu, je fis quelques recherches pour la retrouver et quand enfin j'y arrivais ont m'apprit que cette jeune fille était morte, elle avait était enterrée dans le cimetière du village où elle avait enfin rejoins ses amies.